Historique 2022
François 1er de Médicis
Fils aîné de Cosme Ier de Médicis, auquel il succède et d’Éléonore de Tolède, il se consacre, peu intéressé par la politique, aux sciences, à la recherche, l'alchimie, l’architecture et la décoration.
Il commence une galerie de tableaux aux offices et fait exécuter son « studiolo ». Réalisé de 1570 à 1572 sous la direction de Giorgio Vasari et sur le projet de Vincenzo Borghini, ce petit cabinet d’étude typiquement maniériste rempli de ses œuvres préférées à l'intérieur du Palazzo Vecchio de Florence présente une symbolique ésotérique des quatre éléments : l'Art, la Nature, le Temps et l'Homme.
Il épouse en 1565 Jeanne d'Autriche, fille de l'empereur germanique, Ferdinand Ier du Saint-Empire, avec qui il a huit enfants, dont deux filles qui atteignent l'âge adulte : Marie, future épouse d'Henri IV et Éléonore, qui épousa le duc de Mantoue. Il se révèle piètre souverain et gouverne de manière despotique1. Ses sujets le détestent. Après la mort de sa femme (1578), il épouse sa maîtresse Bianca Cappello, ce qui scandalise le peuple florentin qui l'accuse de débauche.
Cosme 1er de Médicis
Cosme est le fils de Jean des Bandes Noires de Médicis (Giovanni Dalle Bande Nere en italien), et de Maria Salviati, branche cadette des Médicis. À la suite de l'assassinat d'Alexandre de Médicis en 1537, ce dernier n’a pas d'enfant légitime et le pouvoir ducal passe à cette branche cadette1.
Ayant obtenu le pouvoir de la République florentine après avoir été élu comme une tête de proue, il restaure la dynastie des Médicis, qui ensuite dirige Florence jusqu'au dernier grand duc, Jean-Gaston de Médicis (1671-1737). Les structures gouvernementales qu'il met en place demeurent, même quand il est absorbé par l'Empire austro-hongrois.
Parmi ses nombreuses réalisations on trouve :
la création des Offices (Uffizi), originairement destinées à héberger les services du gouvernement, et de nos jours l'une des plus prestigieuses galeries d'art du monde ;
la création de la marine florentine, laquelle joue un rôle essentiel à la bataille de Lépante ;
l'expansion de Florence pour contrôler la majeure partie de la Toscane y compris Sienne ;
l'appropriation du Palais Pitti pour son domicile et l'achèvement de celui-ci ;
la construction du corridor par Vasari et reliant en sécurité, le palazzo Vecchio et les Offices au Palais Pitti ;
la création des magnifiques Jardins de Boboli derrière le Pitti ;
la promotion de l'Université de Pise et la construction de les Arsenali Medicei ;
la création de la ville de Portoferraio sur l'île d'Elbe ;
une multitude d'autres réussites en économie, architecture et arts, incluant le soutien à Vasari et à Benvenuto Cellini.
Alexandre de Médicis (1510-1537), est le fils illégitime du jeune Laurent II de Médicis, plus tard père de Catherine de Médicis, et donc un arrière-petit-fils de Laurent le Magnifique. Mais pour beaucoup, il pourrait être le fils naturel du cardinal Jules de Médicis, cousin de Laurent, qui deviendra, plus tard, le pape Clément VII.
En raison de la couleur de sa peau, il reçoit comme surnom « Le Maure ». Des historiens (tels que Christopher Hibbert) pensent que sa mère était une servante mulâtresse de la famille des Médicis identifiée dans les documents comme Simonetta de Collevecchio ; d'autres sources indiquent que sa mère est une paysanne de la campagne romaine. Cependant, Jean Nestor écrivit en 1560 que cette ascendance mauresque était une rumeur répandue par les ennemis d'Alessandro exilés à Naples.
Les combats de gladiateurs font partie de l'image de la Rome antique. Ils participent à sa civilisation si l'on en croît le nombre d'amphithéâtres édifiés sur tout le territoire de l'Empire.
Quelles sont les origines de cette pratique devenue rapidement un spectacle soigneusement organisé ?
Comment s'explique l'engouement du public pour ce loisir empreint d'une cruauté croissante et que le pouvoir politique soutint durant des siècles ?
Ces hommes qui s'affrontaient dans l'arène : qui étaient -ils ?
Quelles nouvelles données mentales, économiques et sociales amenèrent leur remise en cause à partir du IVème siècle?
C'est à toutes ces interrogations qu'il conviendra d'apporter une réponse.